C’est toujours un temps fort pour les forces de l’ordre. Une tradition qui se perpétue depuis 1962, lorsque le pape Jean-XXIII a désigné Sainte-Geneviève comme patronne des gendarmes. Et avec le temps, ce rendez-vous n’a pas perdu de sa puissance, ni de sa ferveur.
Soixante-deux ans plus tard, les militaires défendent toujours la même cause : la protection des personnes et des biens, en milieu rural et périurbain. Avec toujours le même engagement, la même conviction et la même fierté d’être au service des autres, au service de la France.
Après une émouvante messe qui s’est déroulée en l’église de Briey sous les auspices du vicaire général du diocèse de Nancy, les convives, en nombre, les personnalités, les délégations de police des trois frontières, et tous les femmes et hommes de la compagnie de Briey se sont retrouvés en mairie, pour un instant d’échanges et de convivialité.
Paix civile
L’occasion pour le chef d’escadron Christophe Grosso de rappeler les valeurs qui animent ce corps d’armée : « La fidélité, le courage face au danger, la vigilance constante pour protéger nos concitoyens. Cet esprit de résistance, de résilience, nous le cultivons chaque jour. Nous sommes les garants de la paix civile et de l’ordre public ».
Le patron des gendarmes s’est arrêté quelques secondes, secondes solennelles, pour se souvenir de ses onze collègues qui en France ont perdu la vie depuis le début d’année alors qu’ils étaient en service. Déplorant la violence que subissent les forces de l’ordre au quotidien, violence comme il le répète qui chaque fois, « fera l’objet d’une plainte ».
Sans entrer dans le détail, il effectue un bref tour d’horizon de l’activité sur sa zone de compétence citant pêle-mêle le démantèlement de réseau de stupéfiants, les violences intrafamiliales, la délinquance routière, les atteintes aux biens et aux personnes. « Nos chiffres sont contenus et stables. En moyenne, plus d’une affaire sur deux est résolue ».
Gratitude de l’État
À son tour, François Dietsch, le maire de Val-de-Briey, a salué « cette force que beaucoup de pays nous envient. Ce service public que la population tient en haute estime ».
Le mot de la fin est revenu à Hélène Geronimi, la sous-préfète de Briey : « Chaque jour, vous prenez des risques, vous vous exposez au danger. Et c’est avec le souvenir des militaires morts pour la France que vous agissez au quotidien ». Exprimant ainsi aux gendarmes toute la gratitude de l’État.
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