« En 2025, c’est bon, je me mets au sport ! » Cette phrase, vous l’avez très certainement entendue, voire prononcée. Rien de plus normal. Depuis 2017, selon le 13e baromètre « sport santé » de la Fédération française d’éducation physique et de gymnastique volontaire, pratiquer une activité sportive arrive en tête de liste des bonnes résolutions des Françaises et Français pour la nouvelle année. Rien de mieux qu’une salle de fitness pour constater cette effervescence.
De nouvelles inscriptions tout le mois
« Généralement, les gens viennent un peu moins en fin d’année. Ce sont principalement les habitués, ceux qui sont carrés. » Quelques semaines plus tard, la différence est flagrante dans l’enceinte du Club 23 de Briey, certifie Olivia Nicolas, coach sportive : « Après les fêtes, les gens sont motivés. Ils ont envie de se remettre en forme et de perdre quelques petits kilos. Les bonnes résolutions, tout simplement » Et les chiffres vont dans ce sens. Le 15 décembre dernier, 107 aficionados de la musculation, intrépides, ont franchi les portes de la salle. Ce lundi 6 janvier, ils étaient 285. « On a des inscriptions depuis ce début de semaine. Ça va s’étendre sur tout le mois de janvier », affirme celle qui, à l’ouverture du club, en 2017, venait déjà s’y entraîner. Elle se remémore d’ailleurs qu’avant la pandémie de Covid-19, à la même période, « on avait même des gens qui attendaient à l’extérieur pour s’inscrire. C’était blindé ! »
« On sera toujours là »
Une fois inscrit, le plus dur reste à faire : réussir à transformer cette motivation en discipline. Et l’accompagnement des novices se veut primordial. « Avec n’importe quelle personne qui viendra à la salle, on sera toujours là. On va les aider sur les machines et leur proposer certains exercices. On a des coachs indépendants et des cours collectifs en plus », explique Olivia Nicolas, qui en profite pour glisser quelques conseils : « On n’est pas tous logé à la même enseigne dans le sport, donc il faut être patient, y aller “step by step”. Il faut aussi une bonne alimentation, c’est la base. » En février, le club briotin élargira son offre. Un espace de 200 m2 supplémentaires, accueillant de nouvelles machines, s’imbriquera aux 1 000 m2 existants.
Mais le suivi et la multiplication d’activités ne suffisent pas à garder tout le monde. Parmi les nouveaux membres, « il y a peut-être 10 % qui vont lâcher », estime, à la louche, la coach sportive. Un second pic d’inscriptions est attendu avant les vacances d’été, en mai probablement. « Summer body » oblige.
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