Val de Briey L’autrice Aurélie Wellenstein en aparté à la cité scolaire

« Ce que j’adore dans mon métier, c’est cette transe dans laquelle on bascule parfois lorsqu’on écrit, cette impression de voir un film défiler dans sa tête. » Aurélie Wellenstein dans le texte. Ce jeudi, l’autrice était à la cité scolaire à Val de Br iey. Sur son emploi du temps, des rencontres avec des lycéens scolarisés en classe de première.

Romans et bandes dessinées

Organisée dans le cadre du salon Des livres et vous de Val de Briey , cette matinée a permis aux élèves d’échanger avec cette écrivaine branchée « imaginaire, science-fiction et fantastique », dont certains ouvrages se retrouvent aussi au rayon bande dessinée. « Ce qui me plaît dans ce genre de rendez-vous, au-delà de parler de ma passion pour l’écriture, c’est d’apprendre ce qui préoccupe ou intéresse les jeunes aujourd’hui », précise cette native de Paris, domiciliée dans le département de la Seine-Saint-Denis.

« Tout à l’heure, certains m’ont ainsi demandé si l’arrivée de l’intelligence artificielle m’inquiétait par rapport à l’écriture. Ce à quoi j’ai répondu par l’affirmative. Cette intelligence pourra un jour sortir des romans. »

Pourquoi l’écriture ? Depuis quand ? Vit-on de ses livres ? Les questions ont été nombreuses. Et la marraine du salon du livre de Mancieulles, programmé ces samedi 23 et dimanche 24 novembre à l’espace Saint-Pierremont de Mancieulles, y a répondu en toute simplicité et avec franchise. « Pour mon premier roman, sorti en 2013, j’étais chez un petit éditeur qui a malheureusement fait faillite. Seuls 123 exemplaires ont pu être vendus. Je l’ai très mal vécu. » Aujourd’hui, Aurélie Wellenstein est passée aux éditions Fleuve après plusieurs années chez Scrineo. Et vit-elle de son art ? « Oui, mais ça a mis du temps. Cela doit faire trois ans. Avant, j’écrivais tous les soirs, une heure, en rentrant du travail. » De l’histoire ancienne.