Val de Briey « Il y a eu des larmes » : les collégiens de l’Assomption sur les traces du nazisme

Il y a un âge où l’innocence, caractéristique de l’enfance, se perd. Où l’on pose un nouveau regard sur le monde qui nous entoure. Où la guerre ne relève plus seulement de l’histoire. Une histoire jusqu’ici inimaginable, tant elle semble inhumaine.

Cette réalité, les élèves de troisième de l’ensemble scolaire de l’Assomption ont pu s’y confronter.

Choqués

À Dachau tout d’abord, premier camp de concentration mis en place par le régime d’Adolf Hitler. « Il y avait une ambiance pesante. Une tension qui fait qu’on se rendait mieux compte de l’horreur qu’il y avait pu avoir, que lorsqu’on se la fait décrire », témoigne James Emmanuelle Descles, élève à Briey.

« Les chambres à gaz ont été très perturbantes », ajoute Tidiane Paye, collégien de Jœuf. Sa camarade, Chloé Marchal de Valois, se disait quant à elle « choquée par les photos d’expérimentation médicales nazies ». Comme le cliché, très représentatif, de la mise à mort par asphyxie d’un prisonnier.

« Ils ont été marqués. Il y a eu des larmes et j’ai presque envie de dire tant mieux », confie Albert Krapez , enseignant d’histoire à l’Assomption. « Il faut provoquer, choquer. Voir ce que l’humain est capable de faire à l’humain ».

« L’individu n’est rien »

Après une nuit en Bavière, direction Nuremberg et en premier lieu son tribunal international de guerre, où ont été jugés les criminels de guerre nazis au lendemain de la capitulation allemande.

Le groupe s’est ensuite arrêté au complexe du congrès du parti du Reich. Son bâtiment, inachevé, n’en reste pas moins démesuré. « On a fait exprès de mettre un élève devant une porte d’entrée pour montrer que par rapport à celle-ci, il est tout petit », sourit Jérôme Fiumara , également professeur d’histoire à l’Assomption. Le message qui se dégage du lieu de rassemblement nazi est clair : « L’individu n’est rien ».

Enfin, après une dernière escale au marché de Noël de Nuremberg, pour faire redescendre la pression, il était déjà l’heure pour les 45 élèves de regagner la France.

Travail de recherche

Après le travail de mémoire, vient le travail de recherche. Pour faire perdurer l’enthousiasme qu’ont eu les élèves lors de ce voyage, Albert Krapez a eu une idée : « J’ai lancé la perche à quelques élèves pour créer dès cette année, ou l’année prochaine, un petit groupe de recherche. En partant de cas dans leurs familles. James me disait qu’elle avait trouvé quelqu’un dans sa famille qui avait été arrêté et même torturé. Voir s’il y a eu des élèves ou des professeurs du collège qui ont été déportés. Il y a des recherches à faire ».

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