L’accueil des urgences de l’hôpital Maillot de Briey devait rouvrir ce vendredi. Mais cela a été reporté à samedi matin, car depuis le 24 décembre, aucune solution n’a été trouvée pour pallier le manque de médecins. Les urgentistes qui officient dans cet établissement sont tombés malades – un virus de saison –, selon nos informations, et les tentatives du CHR de Metz-Thionville dont fait partie l’hôpital briotin de trouver des remplaçants sont restées vaines.
Contacté, François Dietsch, le maire de la commune et président du conseil de surveillance du centre hospitalier, déplore cette situation.
« Beaucoup d’hôpitaux publics sont dans cette situation », avance-t-il. « Les plannings durant les fêtes ont été élaborés bien en amont. Mais ils ne tiennent pas compte, comme partout, des aléas et notamment des éventuels arrêts maladie. Tous les efforts sont déployés pour trouver des solutions, mais beaucoup de professionnels se décommandent à la dernière minute, souvent parce qu’ils ont trouvé des intérims dans le privé, là où leur rémunération sera plus élevée ».
Passerelles
Sans jeter la pierre à quiconque, le président du conseil de surveillance dénonce une réalité contre laquelle il est très difficile de lutter. « Aujourd’hui, la médecine de ville n’effectue plus de gardes. Et il n’existe pas de passerelle entre les généralistes et l’hôpital. La solution pour éviter ce genre de problème que nous rencontrons, réside peut-être dans une collaboration plus étroite entre les différentes parties ». Un vœu pieux qui selon François Dietsch appartient à l’État de transformer en réalité.
Dix ans pour former un praticien
« Suspendre l’accueil des urgences ne veut pas dire que l’hôpital est figé. Les autres services fonctionnent normalement. La maternité par exemple, le Smur aussi », détaille M. Dietsch.
« Aujourd’hui, les urgences sont l’endroit vers lequel se tournent toutes les personnes qui ne trouvent pas de réponse dans l’instant auprès de la médecine de proximité. La plupart des problèmes pourraient être traités par les médecins traitants. Mais, il est difficile d’en trouver, car la plupart sont débordés de travail. La suppression du numerus clausus permettra d’améliorer les choses, mais à moyen terme, car on sait qu’il faut une dizaine d’années pour former un praticien. Et par ailleurs, l’État devra favoriser leur installation pour éviter de reproduire de nouveaux déserts médicaux ».
Solutions
En attendant, les patients du secteur devront solliciter, pour ceux qui en disposent, leur médecin traitant. À défaut, ils pourront se rendre dans l’un des lieux de soins non programmés , à Thionville, Mercy-le-Bas ou Metz pour les plus proches. Si aucun n’est disponible, il faudra composer le 15, avant de se rendre aux urgences de Maillot.
Dans tous les cas, une solution sera trouvée, le CH de Briey, l’Agence régionale de santé Grand Est, les SAMU 54, 57 et 55 ayant mis en place une organisation spécifique afin que chaque patient ait une solution de prise en charge.
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