Publié20. février 2025, 18:07
Cavale sans frontières«Des tirs dans les pneus ont permis de stopper la voiture»
Débutées mercredi vers 17h, les gardes à vue des trois suspects arrêtés à l’issue d’une course poursuite sur la N52 ont été prolongées de 24h.
«Une course poursuite de plus de 45 minutes, plusieurs barrages forcés, des policiers et gendarmes en danger». C’est ainsi que la procureure de la République de Val de Briey, Sophie Partouche, a résumé les événements survenus ce mercredi, impliquant trois hommes interpellés après une course poursuite rocambolesque entre la France et la Belgique.
Arrêtés après une intervention conjointe des forces de l’ordre françaises et belges, ces hommes, âgés de 28 à 35 ans et originaires du Pays-Haut et de la région messine, restent en garde à vue, celle-ci ayant été prolongée de 24 heures.
«L’un des passagers a sauté du véhicule en marche»
Tout a commencé aux alentours de 15h, lorsqu’une Peugeot 208 roulant dangereusement a refusé de se soumettre à un contrôle de gendarmerie sur la RD57, à Audun-le-Roman (France). Poursuivi par les gendarmes, le véhicule a franchi la frontière belge avant de revenir en France.
«Le conducteur a forcé trois barrages, percuté plusieurs véhicules de police et l’un des passagers a sauté du véhicule en marche», détaille la procureure. L’intervention décisive a eu lieu au niveau du viaduc de la Chiers: «L’usage d’un stop stick (NDLR: un dispositif servant à crever les pneus) et des tirs dans les pneus ont permis de stopper la voiture», précise-t-on.
À bord, une arme de poing chargée a été retrouvée. «Ces individus sont notamment suspectés de refus d’obtempérer aggravé, de mise en danger de la vie d’autrui, et de transport d’arme de catégorie B», indique Jean-Pierre Kriegel, capitaine de la compagnie de gendarmerie de Val de Briey.
L’enquête, confiée à la brigade de recherche de Val de Briey sous la direction du parquet, vise également le conducteur, qui faisait «l’objet d’un mandat d’arrêt pour une condamnation à quatre ans de prison» et «conduisait sans permis valable, sous l’emprise de stupéfiants». Les autorités saluent «l’engagement et la remarquable coopération des forces de sécurité intérieure nationale et de leurs homologues belges», qui ont permis l’arrestation des fuyards.
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